OVNI et Extraterrestre - Actualité Ovnis 2020

L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)

11 Novembre 2014 , Rédigé par Les mystères des ovnis Publié dans #Observation ovni

L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)

Il s'agit d'un des plus célèbres cas de poursuite avion de chasse/OVNI. A Téhéran, Iran, le 19 septembre 1976, après minuit, au-dessus de la capitale de l'Iran, eurent lieu deux tentatives successives d'intercepter un ovni détecté par les radars au sol et largement signalé par des civils qui le voyaient au-dessus de la ville. A chaque tentative, un contact visuel eut lieu, et les pilotes tentèrent d'armer leur missile et de le lancer, mais à chaque fois les systèmes d'armes furent immédiatement désactivés.


Major Parviz Jafari F-4E Phantom II 3-6544

L’incident de Téhéran a eu lieu dans la nuit du 18 au 19 Septembre 1976, en Iran. Il s'agit d'un des plus célèbre cas de poursuite avion de chasse/OVNI. Aucune explication sérieuse n'a pu être fournie pour l'instant, d'autant plus que cet incident a aussi été confirmé par radar. L'affaire a par ailleurs donné lieu à un rapport secret puis déclassifié de la DIA, organisation de renseignement militaire du Pentagone.

L'incident a été mis la première fois en évidence par la fuite d'un rapport d'évaluation de l'agence de renseignement de la défense US (DIA) vers le NICAP en 1976. Un rapport de trois pages du Département de la Défense (DOD) sous forme de télétype sur le cas a été obtenu par Charles Huffer en 1977 sous la Loi de Liberté de l'Information (FOIA). Une copie du rapport d'évaluation de la DIA était attachée au message. Les caractéristiques principales du message sont reprises ici, avec les extraits cités.

A environ 12:30 du matin l'Air Force Command Post reçoit les appels de civils au sujet d'un objet rougeoyant dans le ciel. L'observation effective de cet objet rougeoyant lumineux les a menés à envoyer un chasseur à réaction F-4 "Phantom" de Shahrokhi AFB pour l'étudier. Le F-4 décolla à 01:30 du matin et vola vers un point à 40 milles marins au Nord de Téhéran. Alors que le F-4 arrivait sur l'objet, toute son instrumentation et ses moyens de communications (fréquence ultra-haute et intercom) ont été perdues. Le pilote a interrompu l'interception et s'est dirigé de nouveau vers sa base.

    "Quand le F-4 s'est éloigné de l'objet et n'était apparemment plus une menace pour lui, l'avion a regagné tout son instrumentation et ses communications. Un deuxième F-4 a été envoyé à 01:40 heure du matin et l'officier de l'électronique a acquis un verrouillage radar à 27 miles nautiques, 12 heures de position élevée avec une vitesse de rapprochement de 150 noeuds. Quand la distance a diminuée à 25 miles nautiques, l'objet s'est écarté à une vitesse qui était évidente sur l'écran radar et est resté à 25 milles nautiques."

Le message du DoD a indiqué que la taille mesurée par le radar était comparable à celle d'un avion de transport Boeing 707, bien qu'il ait été difficile discerner sa taille visuelle en raison de son éclat lumineux intense. Les lumières clignotantes comme un stroboscope furent observées par les témoins visuels au sol, elles étaient arrangées dans un pattern alternant les bleus, verts, rouges, et une lumière orange, formant un rectangle. La séquence de clignotement des lumières était tellement rapidement que toutes les couleurs pouvaient être vues en même temps.

Pendant que la poursuite continuait, un autre objet brillamment lumineux a émergé du premier objet et se dirigea directement vers le F-4 comme un missile, à vitesse élevée. Le pilote a essayé de mettre le feu à un missile AIM-9 dirigé vers l'OVNI, "mais à ce moment son pupitre de commande d'armes s'est instantanément bloqué et il a perdu toutes les communications (fréquence ultra-haute et interphone). A ce moment le pilote fit une manoeuvre tournante et un piqué en G négatif pour fuir. Pendant qu'il tournait l'objet a prise sa suite à ce qui a semblé être environ 3-4 milles marins. Pendant qu'il continuait de s'éloigner loin de l'objet primaire le deuxième objet est allé à l'intérieur de son virage puis est retourné à l'objet primaire qu'il a rejoint dans une trajectoire parfaite."

Peu de temps après le rendez-vous et le fusionnement des deux objets, un autre objet a émergé de l'autre côté de l'objet primaire et a filé droit vers le sol. L'équipage F-4 l'a observé approcher la terre en comptant voir une explosion, mais à la place il a semblé ralentir et atterrir doucement, illuminant le terrain. Le pilote est descendu à environ 15.000 pieds et a continué à observer et marquer la position de l'objet atterri, avant de revenir sa base. Sur le vol de retour ils ont éprouvé quelques problèmes de vision de nuit qui ont rendu leur atterrissage difficile.

Au lever du jour l'équipage du F-4 a été conduit à l'emplacement d'atterrissage (un asséché d'un lac) en hélicoptère, mais rien ne put être trouvé. Pendant qu'ils tournaient autour de l'Ouest des lieux ils ont reçu un appel d'un beepeur. Voyant une petite maison au point où le signal était le plus fort, ils ont débarqué et ont interrogé les habitants des environs pour savoir s'ils avaient noté quelque chose d'inhabituel la nuit d'avant. Les gens ont mentionné un bruit fort et un flash lumineux puissant.

L'évaluation par la DIA dit qu'il s'agit d'un "rapport exceptionnel. Ce cas est un classique qui répond à tous les critères nécessaires pour une étude valide du phénomène OVNI." L'analyse précise que les performances de l'OVNI sont "époustouflantes," notant que l'objet volant à montré une de "capacité de manoeuvre extraordinaire."En 1997, Richard Hall a dépisté l'auteur du rapport de la DIA et l'a interviewé par téléphone. A ce moment-là, l'auteur a exprimé sa bonne volonté pour témoigner en public de ce qu'il sait sur ce cas.

C'est un cas capital, reconnu par une agence de renseignement des USA, où un OVNI a rencontré un avion militaire, et a réagi d'une façon intelligente et supérieure à la tentative d'interception de l'avion en arrêtant temporairement les systèmes d'armes de l'avion.

La suite de ce documentaire cliquez-ici SVP


Les faits  

Vers minuit trente, le 19 septembre 1976, le PC de l'armée de l'air iranienne reçoit plusieurs appels téléphoniques de personnes ayant aperçus des objets lumineux dans le ciel, au nord de Téhéran dans le quartier de Shamiran. Les militaires réalisant qu'aucun hélicoptère ou avion n'en est la cause, ils préviennent le général Yousefi. Le général n'en croit pas un mot et dit à ses subordonnés qu'il doit s'agir d'une simple étoile. Mais après avoir parlé avec le personnel de la tour de contrôle de l'aéroport de Mehrabad, il va voir par lui même et peut observer un grand OVNI lumineux et constater qu'il ne s'agit pas d'une étoile. A 1h30 du matin il envoie un chasseur F-4 Phantom pour éclaircir la situation. Le pilote de l'avion de chasse et son navigateur voient eux aussi l'OVNI, mais arrivé à 45 km de l'objet, les instruments de communications se bloquent. Ils croient à une panne et font demi-tour. Mais une fois reparti à plus de 45 kilomètres de l'OVNI, ils constatent que leurs instruments remarchent.


Dessin du phénomène observé survolant l'aéroport de Mehrabad par le superviseur de la tour de contrôle Hossein Pirouzzi.

Peu après, un second F-4 est envoyé, avec la même mission. Le copilote voit l'objet sur son radar, qui a la même signature qu'un Boeing 707. Cependant, en visuel, l'objet émet une lumière éblouissante même à des dizaines de kilomètres, de plusieurs couleurs, ce n'est donc pas un avion de ligne. Les pilotes constatent eux aussi cette même panne des communications à moins de 45 km, tandis que l'objet semble vouloir garder une "distance de sécurité". C'est alors qu'un objet plus petit se "détache" de l'OVNI fonçant à plusieurs fois la vitesse du son sur le F-4. Le pilote tente de tirer un missile AIM-9 Sidewinder pour se défendre mais les commandes d'armements ne marchent plus non plus. L'avion entame alors une manœuvre de fuite, toujours poursuivit par le petit OVNI qui finit par le dépasser, lui couper la route pour enfin faire demi-tour et rejoindre l'OVNI principal. Une fois plus loin, l'avion retrouva l'usage de toutes ses commandes. Peu après, un petit objet quitta à nouveau l'OVNI pour se poser au sol, illuminant durant quelques instants une zone de plusieurs kilomètres, éblouissant les deux pilotes du F-4 qui durent attendre de s'être réaccoutumé à l'obscurité pour atterrir enfin à Mehrabad. Juste avant d'atterrir, le F-4 remarqua un autre OVNI lumineux, cylindrique celui-là.

Par ailleurs, un avion de ligne souffrit des mêmes défaillances de ses appareils de communications une fois à moins de 45 km de l'objet, alors qu'il allait atterrir à Mehrabad. Peu après, le gros OVNI s'éloigna vers l'Ouest pour disparaitre derrière l'horizon.
 
Une fois le jour levé, des recherches furent entreprises à l'endroit ou le petit OVNI avait peut-être atterri (une sorte de lac asséché) mais on ne trouva rien. Cependant, des gens habitants près de là dirent avoir vu une forte lumière durant cette nuit et entendu un fort bruit.

http://www.ufologie.net/htm/tehe76f.htm

Parviz Jafari


En 1976 Jafari est lieutenant pilote dans l'IIAF.

Le 19 septembre 1976 à 01:40, Jafari est envoyé dans son F-4 en reconnaissance vers un phénomène aérien non identifié dans les environs de à Téhéran (Iran). Arrivé en vue de l'objectif, son radar lui révèle que l'ovni est de la taille d'un Boeing 707. L'objet émêt des lumières clignotantes et colorées, comme un stroboscope, en triangle. Lorsque le F-4 est à moins de 40 km de l'ovni, l'objet s'éloigne très vite, pour ensuite maintenir une certaine distance entre eux 2. Un 2nd objet sort ensuite de l'ovni, se dirigeant à vive allure vers le F-4, comme un missile. Le pilote tente de tirer un missile AIM-9 mais son système de contrôle de l'armement ainsi que sa radio cessent de fonctionner. Il plonge pour tenter d'échapper au missile. L'objet s'arrête net et retourne immédiatement se fondre dans l'ovni, qui largue vers le sol un nouvel objet plus petit. Celui se pose et illumine les environs. Le F-4 descend pour observer la zone puis se rend à l'aéroport de Mehrabad. Comme il va y atterrir, un autre ovni, cylindrique, passe au-dessus de lui et est observé par les aiguilleurs de Mehrabad.


Jafari à conférence au Club National de la Presse le 13 novembre 2007:


En 2005, Jafari (qui vit alors aux USA) témoigne pour la 1ère fois publiquement, puis à nouveau le 13 novembre 2007, lors d'une conférence au Club National de la Presse de novembre 2007 :

    Bonjour mesdames et messieurs,

    Mon nom est Parviz Jafari, et je suis général à la retraite de l'Armée de l'Air iranienne.

    Vers 23:00 le soir du 18 septembre 1976, des citoyens furent effrayés par un objet inconnu tournant au-dessus de Téhéran, le capitale de l'Iran, à basse altitude. Il avait l'air d'une étoile, mais plus gros et plus brillant. Ils le signalèrent à la tour et l'homme de la tour le vit aussi. Il alerta le poste de commandement de la Force Aérienne et le Général Adjoint Yousefi décida d'envoyer un jet F-4 jet pour investiguer.

    Le pilote dans le 1er jet perdit son instrumentation et ses communications lorsqu'il approcha trop près de l'objet brillant, et rebroussa donc chemin. Environ 10 mn plus tard, ils envoyèrent un 2nd jet, que je pilotait. A l'époque j'étais commandant de l'escadron. J'approchais l'objet, qui clignotait avec une lumière intense rouge, verte, orange et bleue de manière si brillante que je ne parvins pas à voir son corps. La séquence de flashes était extrêmement rapide, comme un stromboscope. Nous le verrouillâmes avec le radar ; il était à 30° sur la gauche, à une portée de 25 miles. La taille sur l'écran radar était comparable à celle d'un tanker 707.

    4 autres objets avec des formes différentes se séparèrent du principal, à des moment différents de cette rencontre rapprochée. Chaque fois qu'ils étaient proches de moi, mes armes étaient coincées et mes communications radio brouillées. 1 des objets se dirigea vers moi. Je pensais que c'était un missile. J'essayais de lancer un missile à recheche de chaleur vers lui, mais mon panneau de missiles disparut. Un autre me suivit alors que je descendais sur le chemin du retour. 1 des objets séparés atterrit dans une région ouverte radiant une lumière particulièrement brillante, dans laquelle les sables sur le sol étaient visibleS.

    Nous pûmes entendre le squash d'urgence tout du long, qui fut signalé par d'autres avions de ligne volant à ce moment et cela continua pendant un ou deux jours de plus. Lors de mon interview au quartier-général, après l'incident, un colonel américain pris des notes, mais après ce fut terminé et je ne pus le retrouver pour lui parler. Par la suite, un document un temps classé secret publié ici en Amérique via l'Acte sur le Droit à l'Information. L'Agence de Renseignement de la Défense documenta l'événement en grands détails, et cela fut envoyé à la NSA, la Maison Blanche et la CIA. L'évaluation de la DIA dit que ce cas est un classique contenant toutes les conditions nécessaires à une étude légitime du phénomène ovni. Je serais heureux de répondre aux questions et vous en dire plus.

http://rr0.org//personne/j/JafariParviz/index.html

Rapport de la DIA

À l'époque, l'Iran étant un allié des États-Unis, la DIA put accéder aux informations de l'Armée de l'Air iranienne.

Ce rapport déclara :

"Un rapport exceptionnel. Ce cas est un classique qui rassemble tous les critères nécessaires pour une étude valide du phénomène d'UFO : L'objet a été vu par de nombreux témoins de différents endroits (c’est-à-dire, Shamiran, Mehrabad, et le lit sec du lac) et de points de vue (au sol et dans les airs). La crédibilité de plusieurs des témoins était haute (un général de l'Armée de l'Air, des équipages qualifiés, le personnel de la tour de contrôle). La présence de l'OVNI a été confirmée par le radar. Des effets électromagnétiques semblables ont été rapportés par trois avions différents. Il y avait des effets physiologiques similaires sur plusieurs pilotes (c.-à-d., perte de vision de nuit due à l'éclat de l'objet). l'OVNI à fait preuve d'une manœuvrabilité impressionnante"

 

 


Département de la Défense Chefs d'Etat-Majors Interarmées
Centre de messages

VEG MAY864ILN118
MULT
ACTION
DIA1
Distribution :

CJG8 (01) DJ8 (03) J3 (14) J5 (02) NMCC DecDef (07) DPSecDef
NNIC SecDef : ASD : ISA (10) : DIA (15)
Sécretariat d'Etat Washington DC - CIA - NSA Washington DC
Maison Blanche DC - CMC
CSAF Washington DC
CNO Washington DC
CSA Washington DC

Fichier (1)(053)

Transit/230630Z/230810Z/001140TOR2670S04

DE RUQMHRA #9575 2670615
ZNY CCCCC
P 230630Z SEP 76
FM USDAO Téhéran
à RUEKJCS/DIA EASHDC
Info RUEKJCS/SECDEF DepSecDef Washington DC
RUFRBAA/CoMideEastFor
RUDOECA/CINCUSAFE LINDSEY AS GE/INCF
RHFRAAB/CINCUSAFE Ramstein AB GE/INOCN
RUSNAAA/EUDAC VAIHINGGEN GER
RUSNAAA/USCINCEUR VAIHINGEN GER/ECJ-2
BT
Confidentiel 1235 Sep76
Ceci est IR 6 846 0139 76

(U) Iran
Observation d'ovni signalée (U)
(U) NA
(U) 19 & 20 septembre 1976
(U) Téhéran, Iran; 20 septembre 1976
(U) F-6
(U) 6 846 0008 (Notez commentaires RO)
(U) 6 846 0139 76
(U) 22 sep 76
(U) NA
(U) "Initiate" IPSP PT-1440

(U) USDAD, Téhéran (Iran)
(U) Frank B, McKenzie, COL, USAF, SATT
(U) NA

*** Ce rapport transmet les informations concernant l'observation d'un ovni en Iran le 19 septembre 1976.

Page 2 du document d'origine 

Vers 0 h 30 environ le 19 septembre 1976 le xxxxxxxx reçut 4 appels téléphoniques de citoyens vivant dans la région de Shemiran de Téhéran indiquant qu'ils avaient vu des objets étranges dans le ciel. Certains signalaient une sorte d'objet semblable à un oiseau tandis que d'autres signalèrent un hélicoptère avec un feu allumé. Il n'y avait pas d'hélicoptère en vol à ce moment. Après avoir dit aux citoyens qu'il s'agissait seulement d'étoiles et avoir parlé à la Tour de Mehrabad il décida de voir par lui-même. Il remarqua un objet dans le ciel ressemblant à une étoile, plus grand et plus lumineux. Il décida d'envoyer un F-4 depuis la base aérienne de Shahrokhi pour enquêter.

A 1 h 30 le 19 le F-4 décolla et et procéda en un point à environ 40 miles nautiques au Nord de Téhéran. En raison de sa brillance l'objet était facilement visible à 70 miles de distance. Alors que le F-4 approchait à une portée de 25 miles nautiques il perdit toute son instrumentation et ses communications (UHF et intercom). Il rompit l'interception et retourna à Shahrokhi. Lorsque le F-4 fit un virage pour s'éloigner de l'objet et n'était apparemment plus une menace pour lui l'appareil récupéra l'ensemble de son instrumentation et de ses communications. A 1 h 40 un 2nd F-4 fut envoyé. Le pilote à l'arrière acquit un verrouillage radar à 27 miles nautiques, à la position 12 h avec un VD (rythme de rapprochement) de 150 miles nautiques/h. Alors que la distance diminuait à 25 miles nautiques l'objet s'éloigna à une vitesse qui fut visible sur l'écran radar et resta à 25 miles nautiques.

La taille du retour radar était comparable à celle d'un tanker 707. La taille visuelle de l'objet était difficile à discerner en raison de son extrême brillance. La lumière qu'il émanait était celle de lumières stromboscopiques clignotantes arrangées selon un motif rectangulaire et alternant couleurs bleu, vert, rouge et orange. La séquence des lumières était si rapide que l'ensemble des couleurs pouvait être vu d'un coup. L'objet et le F-4 poursuivant continuèrent sur une trajectoire vers le Sud de Téhéran lorsqu'un autre objet illuminé, estimé à 1/2 ou 1/3 de la taille apparente de la Lune, sortit de l'objet d'origine. Ce 2nd objet partit droit vers le F-4 avec une accélération très rapide. Le pilote tenta de tirer un missile AIM-9 sur l'objet mais à cet instant son panneau de contrôle de l'armement s'éteignit et il perdit toutes les communications (UHF et interphone). A ce moment le pilote initia un virage et une plongée à G négatif pour partir. Alors qu'il virait l'objet tomba dans son sillage à ce qui sembla être 3 à 4 miles nautiques alors qu'il continuait dans son virage au loin depuis l'objet principal le 2nd objet partit à l'intérieur de son virage puis revint à l'objet principal pour le rejoindre parfaitement.

 

 

Page 3 du document d'origine 

Peu après le que 2nd objet ait rejoint l'objet principal un autre objet apparut sortir de l'autre côté de l'objet principal et partir droit vers le bas avec une grande accélération. L'équipage du F-4 avait récupéré ses communications et le panneau de contrôle des armes et regardait l'objet approcher le sol anticipant une grande explosion. Cet objet parut arriver pour reposer doucement sur terre et projeter une lumière très brillante sur une zone de 2 à 3 km environ. L'équipage descendit de son altitude de 25 miles nautiques à 15 miles nautiques et continua à observer et marquer la position de l'objet. Ils avaient quelque difficulté à ajuster leur visibilité de nuit pour atterrir et donc après avoir fait quelques tours autour de Mehrabad ils partirent pour un atterrissage direct. Il y avait beaucoup d'interférences sur l'UHF et chaque fois qu'ils passaient à travers [a mag. bearing] de 150 ° depuis Fhrarad ils perdirent leurs communications (UHF et interphone) et les instruments fluctuèrent de 30 ° à 50 °. Le seul avion de ligne civil qui approchait Mehrabad durant cette même période firent l'expérience de pannes de communications dans la même région (KILO ZULU) mais ne signalèrent pas avoir vu quoi que ce soit. Alors que le F-4 était sur une longue approche finale l'équipage remarqua un autre objet de forme cylindrique a peu près de la taille d'un T-bord à 10M (10000 pieds) avec des lumières fixes brillantes sur chaque extrêmité et un clignotant au milieu. Interrogée, la tour indiqua qu'il n'y avait aucun autre traffic connu dans la zone. Durant le moment où l'objet passa au-dessus du F-4 la tour ne le repéra pas visuellement mais le repérèrent après que le pilote leur ai dit de regarder entre la montagne et la rafinerie.

Pendant la journée l'équipage du F-4 fut emené dans un hélicoptère vers la zone où l'objet avait apparemment atterri. Rien ne fut remarqué sur le lieu où ils pensaient que l'objet avait atterri (le lit d'un lac asseché) mais alors qu'ils faisaient des cercles au large à l'Ouest de la zone ils repérèrent un signal beeper très remarquable. Au point où le retour était le plus fort se trouvait une petite maison avec un jardin. Ils atterrirent et demandèrent aux gens à l'intérieur s'ils avaient remarqué quelque chose d'étrange la nuit dernière. Les gens parlèrent d'un fort bruit et d'une lumière très vive comme un éclair. L'appareil et la zone où l'objet est supposé avoir atterri sont examiné pour des radiations possibles.

Page 4 du document d'origine 

Commentaires RO : *** Les informations effectives contenues dans ce rapport ont été obtenues d'une source en conversation avec une sous-source, et le pilote IIAF de l'un des F-4S.

Plus d'informations seront transmises à mesure quelles seront disponibles.

BT
#9575
ANNOTES
JEP 117

La DIA aurait qualifié de télétype de rapport exceptionnel. Ce cas est un classique qui rencontre tous les critères nécessaires pour une étude valide du phénomène ovni. L'analyse qualifie la performance de l'ovni d'impressionnante, notant que les objets ont montré une quantité excessive de manoeuvrabilité.

http://ufologie.net/htm/foia18f.htm

Suites de l'affaire

25 minutes après les faits, un objet similaire fut aperçu au dessus de la Méditerranée par un pilote de chasse égyptien, puis plus tard, au dessus du Portugal par l'équipage et les passagers d'un avion de ligne de la compagnie KLM. Vers 5h du matin, de nombreuses personnes ont signalés avoir aperçus un OVNI au dessus du Maroc, volant vers le Sud-Ouest, et dont la description concorde encore avec l'OVNI de Téhéran. On peut donc penser que dans les quatre cas il s'agit du même OVNI, qui aurait volé de l'Iran au Portugal en passant au dessus de la Méditerranée, avant de bifurquer au Sud-Ouest vers le Maroc pour ensuite aller au-dessus de l'Atlantique. A-t-il été vu par des navires au-dessus de l'Atlantique sud, ou alors en Amérique du Sud ? Si observations il y a eu, elles n'ont pas été rapportées, il est donc impossible de le savoir.

Parmi les protagonistes de l'affaire et les témoins, tous décriront les mêmes choses, sans contradictions. Certains défendront à titre personnel l'idée qu'il s'agit d'un engin d'origine extra-terrestre.

Le debunkeur Philip Klass expliquera cet incident par une conjonction entre la confusion avec un astre (Jupiter selon lui), des problèmes techniques sur les avions et même l'incompétence des pilotes. Cependant, il n'explique pas les observations du pilote égyptien, des passagers de la KLM et des civils marocains peu après. Il n'explique pas non plus comment la brillance de Jupiter aurait pu éblouir des pilotes de chasse au point de retarder leur atterrissage, et comment un astre même brillant aurait pu brouiller les commandes de vol de différents avions de chasse et même poursuivre l'un d'eux. Cette interprétation est donc contestée par les témoins de l'incident ainsi que par les ufologues. Elle est même totalement grotesque.

Confirmation jumelle ?

A noter que le jour de l'observation, à 4 ou 5 h du matin, un ovni a été vu au Maroc, volant à peu près parallèlement à la côte Atlantique. Pendant 1 h à partir de 1 h du matin heure locale, un ovni brillant a été observé laissant des étincelles dans son sillage, volant lentement à une altitude estimée à 1000 m, survolant le pays du sud au nord. Des rapports émanent d'Agadir, de Kalaa Sraghna, d'Essaouira, de Casablanca, de Rabat et de Fez. L'ovni vu de loin ressemblait à un disque et de plus près à un cylindre.

Conclusion:
 
Aujourd'hui, aucun élément nouveau n'a été avancé et l'affaire a été classée. Au vu des performances de l'OVNI en question, ce cas est l'un des favoris des ufologues partisans de l'hypothèse extra-terrestre.

Références :

Journal de Téhéran, 20 septembre 1976
IUR, Janvier 1978, pp. 6-7
Greenwood, B. et Fawcett, L., Clear Intent, 82-85, 1984
Maccabee, B. "Iranian Jet Case" [PDF, 1 Mo], 2006

 http://www.rr0.org/science/crypto/ufologie/enquete/dossier/Teheran/index.html

Deux jets F-4 rencontrent un ovni à Téhéran

A. Meessen Professeur émérite de la Faculté des Sciences de l’UCL

Ce cas est un des plus extraordinaires et des mieux documentés de toute l’histoire de l’ufologie. Pour démontrer l’intérêt des événements du 18/19 septembre 1976, il suffit de savoir que le rapport émanant du Bureau de l’Attaché militaire des Etats-Unis à Téhéran fut distribué aux instances suivantes : la Maison Blanche, le Secrétaire d’État, le Secrétaire de la Défense, le Joint Chief of Staff, la National Security Agency (NSA), la Central Intelligence Agency (CIA), la Defense Intelligence Agency (DIA), les Chefs d’État-Major de l’US Air Force et de l’US Army, le Chef des Opérations Navales, ainsi que les Commandants en Chef de l’US Air Force et de l’US Army en Europe.

Le texte du teletype vers le Pentagone et d'autres agences fédérales apparaît dans l'International UFO Reporter, pp. 6-7, janvier 1978.

1. Le rapport du contrôleur aérien

Le samedi 18 septembre 1976, le contrôleur aérien Hossein Pirouzi ne se doutait pas de ce qui allait arriver, quand à 10 heures le soir, il commença son service de nuit à l’aéroport national de Mehrabad à Téhéran. Il reçut bientôt plusieurs coups de téléphone qui signalaient la présence d’un objet insolite au-dessus de la capitale. Ceci l’amena finalement à regarder dehors, le radar étant en maintenance. Lui et ses collaborateurs firent alors des observations visuelles très étonnantes. Des informations venant d’avions de ligne, passant au-dessus de
Téhéran, le rendaient inquiet et il avertit la Force Aérienne Impériale de l’Iran. Le Général Nader Yousefi vérifia lui-même et ordonna de suite la montée d’un chasseur F-4 et puis d’un autre. Ils partaient de la base aérienne de Shahrokhi, située à environ 250 km de Téhéran et c’est Pirouzi, qui était en contact radio avec les pilotes. Il suivit et coordonna toute l’intervention, en agissant comme intermédiaire entre les pilotes et le Général qui dirigea les opérations. Son témoignage est donc capital.

Le lendemain, le Lt. Général Abdollah Azarbarzin, Commandant en Chef de la Force aérienne de l’Iran, organisa une investigation à Téhéran. Il interviewa lui-même les principaux intervenants et Pirouzi en fit évidemment partie [1]. Le Général Azarbarzin rédigea un rapport qu’il transmit au Général Hatemi, Conseiller militaire du Chah Mohamed Reza Pahlavi. Rappelons que celui-ci ne quitta l’Iran que le 16 janvier 1979 et mourut en 1980. Le général Hatemi donna au Général Azarbarzin l’instruction de transmettre ce rapport au MAAG (US Militairy Assistance Advisory Group), dont le siège se trouvait à Téhéran. Il était sous les ordres du Général américain Richard Secord. Toutes les informations recueillies par le Général Azarbarzin passèrent ainsi à l’USAF. Les Etats-Unis ont exploité encore d’autres canaux d’information, mais ont essayé de ne rien divulguer. Au cours des premiers jours qui ont suivi les événements de la nuit du 18/19 septembre 1976, les journalistes iraniens ont cependant décrit ce qui s’était passé. Ils ont déjà interrogé le contrôleur aérien Pirouzi, mais il fut également interviewé par John Checkley, à cette poque enquêteur du National Enquirer à Londres et par Vahe Petrossian, un journaliste libre vivant à Téhéran. Un rapport de cette interview fut dactylographié le 22 décembre 1976 à Téhéran.

Bob Pratt qui travaillait lui-même au National Enquirer l’a transmis aux ufologues, le 15 mars 1977. Il fait maintenant partie d’un ensemble de documents originaux, concernant cette affaire [2]. Bob Pratt [3] et Bruce Maccabee [4] en ont reproduit une partie, mais ce dernier y a ajouté d’autres informations, venant surtout des articles de journaux de l’époque. Voici la traduction du texte original avec des sous-titres et des remarques, placées entre crochets.

C’est nous qui mettons certaines parties en relief, pour faciliter la structuration.

2 Les premières observations visuelles

Il était 10 h 30 le soir à Téhéran. La capitale de l’Iran était encore très active, mais la nuit du 18 septembre ne se déroula pas comme d’habitude. Dans la partie nord-est de la cité, à 1000 mètres au-dessus du sol, il y avait un objet stationnaire qui n’aurait pas dû s’y trouver. A la tour de contrôle de l’aéroport de Mehrabad, le superviseur de l’équipe de nuit, Hossein Pirouzi, n’avait pas conscience de quelque chose d’inhabituel. Le radar était en réparation [ou plus exactement, en maintenance, pour 24 heures] et le petit écran à côté de lui ne montrait rien. Alors le téléphone sonna. C’était une dame, qui dit d’une voix excitée qu’elle voulait signaler la présence d’un étrange objet aérien au-dessus de sa maison. [Elle disait que cet objet est lumineux « comme le Soleil et se trouve à environ 1000 mètres au-dessus de moi. Les couleurs changent, en passant par l’orange, le rouge et le jaune. »] Pirouzi, âgé de 35 ans [et ayant 13 ans d’expérience dans le contrôle du trafic aérien], demanda à la dame de décrire l’objet. « C’est assez difficile » dit-elle, « mais ce qui ressemble le plus est un ventilateur à quatre pales. En réalité, je pense qu’il y a deux objets distincts, mais parfois, il n’y en a qu’un seul. Il semble [pouvoir] se diviser en deux parties. Pourriezvous me dire ce que c’est ? » Pirouzi dit à la dame un peu affolée qu’il ne le savait pas, mais qu’elle ne se fasse pas de soucis. Il vérifierait.

Pirouzi ne le fit pas, évidemment, [puisque le radar ne fonctionnait pas et] il n’y était pas intéressé. Quinze minutes plus tard, le téléphone de la tour de contrôle sonna de nouveau. C’était une autre dame excitée, voulant signaler un objet étrange dans le ciel. [Elle disait :

« j’étais occupée à marcher avec mon enfant sur le toit de ma maison, quand j’ai brusquement vu un objet étrange qui s’illumina, changea de direction et « se sépara parfois en deux parties qui se réunissaient de nouveau. » Elle dit qu’elle pouvait voir cet objet, pendant qu’elle parlait à Pirouzi. Elle habitait également dans la partie nord-est de la ville. Pirouzi dit [aux enquêteurs] : « Je commençais alors à me demander ce qui se passait. Puisque trois stagiaires travaillaient avec moi, je leur ai demandé s’ils pouvaient voir quelque chose. Ils n’ont rien vu d’anormal.] Il y eut un troisième appel [à 11h15]. Cette fois-ci c’était un homme. Il habitait également au nord-est de la ville. Il disait : « Je suis certain de voir un objet qui n’est pas un avion.Qu’est-ce que c’est ? » [Perouzi fut ensuite occupé pendant 10 minutes avec du trafic aérien et c’est un des stagiaires qui prit une quatrième communication téléphonique, semblable aux autres.] « Après le quatrième appel, je me faisais des soucis » dit Pirouzi.

« J’ai pris ma paire de jumelles et je suis sorti sur la terrasse, près de la tour de contrôle. » [Il focalisa d’abord soigneusement ses jumelles, jusqu’à ce qu’il puisse lire les numéros d’inscription sur un avion éloigné qui était parqué à l’aéroport. Ensuite, il regarda vers le nord-est. Cela prit environ une minute, mais]
brusquement, je vis l’objet. Sa forme était rectangulaire, probablement long de sept à huit mètres et 2 mètres de haut [rapport 4/1]. « D’après mes observations ultérieures », dit Pirouzi, « je dirais que c’était probablement cylindrique. Les deux extrémités pulsaient. La couleur était bleu-blanchâtre. Il y avait aussi une petite lumière rouge qui tournait sur une orbite circulaire autour de la section centrale du cylindre. Cela me rappelait les lumières clignotantes d’une ambulance, mais cela ne clignotait pas. » [La figure 1 fournit le dessin de Pirouzi,
modifié pour rendre compte des proportions et du fait que l’objet semblait être cylindrique.]

 


Figure 1 : La première observation visuelle de Pirouzi

« Le mouvement circulaire de la lumière rouge n’était pas continu. Tous les quarts de tours, elle s’arrêtait pour une fraction de seconde. Je dirais qu’il fallait 1 ou 2 secondes pour effectuer un tour complet. » À partir du haut de la tour, Pirouzi était capable de voir encore un autre mouvement insolite. L’objet non identifié oscillait comme une bascule, les deux extrémités décrivant des arcs de 20°. [L’ensemble se déplaçait très, très lentement vers le nord.] Pirouzi reconnut : « J’étais stupéfait. Je ne savais pas que penser. Il y avait là de toute évidence un objet étrange dans le ciel, directement au-dessus de Téhéran. Je ne pouvais voir les détails que j’ai décrits qu’au moyen des jumelles. À l’oeil nu et à la distance à laquelle je me trouvais, cela ressemblait à une très grande étoile, très bas dans le ciel, sans les scintillations, évidemment. Je l’observais pendant environ cinq minutes, toujours au même endroit. Alors cela disparut. Je balayais le ciel avec mes jumelles, jusqu’à ce que je localisai un objet près de 4 km plus vers le sud.

Je suis sûr que c’était le même objet, mais son apparence était différente. C’était un cercle de couleur bleue, probablement d’un diamètre d’environ 6 mètres. [Puisque cette évaluation est approximative, il pourrait s’agir du même objet cylindrique, vu parallèlement à son axe.]

J’ai pu l’observer pendant environ 3 minutes, avant qu’il ne disparut, mais cette fois, il était facile de le retrouver. Il se trouvait seulement un peu plus au sud et un peu plus haut. La forme était de nouveau différente. Cela avait l’air d’un ventilateur, avec parfois trois et parfois 4 pales pendantes et effilées. Ces pales n’avaient pas de contours nets. C’était flou.

Près du ‘moyeu’, elles étaient d’un orange foncé qui se dissolvait en jaune vers les pointes. Le moyeu lui-même était constitué de deux surfaces colorées. Il semblait y avoir une grande surface verte et puis un noyau plus petit, qui avait l’éclat d’un morceau de charbon chauffé au rouge. [Peut-être à cause du mouvement de la boule rouge autour du cylindre initial, Pirouzi était convaincu qu’il n’y avait qu’une seule extension, qui tournait et créait l’illusion qu’il y en avait quatre et parfois trois. La figure 2 est basée sur les dessins de Pirouzi.]
[Le contour des ‘pales’ était plus flou que sur ce dessin. À mon avis, il peut s’agir d’un autre objet, ayant la forme d’une soucoupe, puisqu’on avait déjà signalé qu’il y avait deux objets, pouvant se séparer et se rejoindre et puisque ces objets n’étaient pas toujours visibles.]

Entre-temps, des collègues de Pirouzi étaient sortis sur la terrasse. Il y en avait même une demi-douzaine. Ils voyaient les mêmes formes générales que Pirouzi, mais l’un d’eux pensait que l’objet avait plus l’apparence d’un fer à cheval orange-rouge, avec du bleu entre les deuxbranches. Pirouzi, ne voulant pas se disputer, dit que la forme changeait tellement souvent, qu’une description unique ne serait pas suffisante.

Il a vu lui-même quatre formes différentes :

le ‘cylindre’ initial avec des extrémités bleues, le disque bleu de 6 m de diamètre, l’objet ressemblant à un ventilateur et par la suite, un ‘cylindre’ vu de côté, dont le coin supérieur gauche était courbé au lieu d’être anguleux. Pendant qu’il était stationnaire, l’ovni ressemblait à une ruche d’abeilles en activité : rythmiquement lumineux, oscillant et émettant des lumières qui tournaient autour. En outre, il changeait constamment de position, [en restant

 

 


Figure 2 : La deuxième et troisième observation visuelle de Pirouzi

seulement] quelques minutes [à un endroit donnée]. Il disparaissait apparemment de la vue des observateurs à la tour de contrôle, pour réapparaître presque instantanément à un autre endroit du ciel, des kilomètres plus loin.

[Il changeait aussi d’apparence. Par exemple, « quand il réapparut à peine quelques secondes plus tard, près de 2 km plus loin, je le vis aussi brillant que le soleil. Il était tout jaune, comme une étoile, mais beaucoup plus gros. Ensuite, il m’apparut comme une étoile de mer », donc avec des extensions réelles ou apparentes. Pirouzi savait maintenant que l’étrange objet était réel, malgré ses changements d’apparence et ses sauts brusques d’un endroit à un autre, mais il devait s’occuper du trafic aérien. Il n’y avait pas d’atterrissage prévu. Pendant
l’heure suivante, il y eut cependant quatre avions qui ont traversé sa zone de responsabilité. Ils se mirent à rapporter par radio qu’ils captaient un signal de détresse, provenant normalement d’un transmetteur aéroporté automatique. Le premier rapport venait d’un avion de la BOAC qui demanda : « Avez-vous un avion qui s’est écrasé dans votre territoire ? Nous recevons un signal automatique sur 121.12 MHz. » Nous avons répondu que nous n’avions pas d’avion écrasé ou manquant dans notre secteur et que personne n’avait fait d’atterrissage
forcé. Ensuite des avions de la Suissair, de la Lufthansa et d’Iran Air signalaient tous qu’ils entendaient un signal de détresse.]

Un premier chasseur F-4 intervient

Il était maintenant minuit passé et Pirouzi se faisait assez de soucis pour faire appel à la Force aérienne. [À 00:30, Pirouzi téléphona au Quartier général de la Force aérienne à Téhéran et fit part de ce qui venait de se passer. L’officier de service répondit que lui aussi, il pouvait voir l’objet, se trouvant (environ) à 6000 pieds. Il téléphona au Brigadier Général Abdullah Yousefi, occupant la 3e place dans la chaîne de commandement de la Force Aérienne Impériale de l’Iran, puisqu’il était de garde, cette nuit-là.] Pirouzi le renseigna sur l’objet que
lui et ses collègues avaient vu, en signalant aussi son comportement étrange. Le Général lui dit d’attendre au téléphone, pendant qu’il irait voir sur le toit de sa maison, située au nord de Téhéran, [tandis que Mehrabad est situé à l’ouest.]

Quand le Général revint, il fut bref : « Je confirme. Il y a quelque chose. » [Il ajouta que « ce n’est pas une étoile » et appela les radars militaires à Babolsar et Shahroki. La première station se trouve à seulement 160 km au nord-est de Téhéran, mais derrière les Monts Elbourz (jusqu’à 5400 m). La seconde station est située plus loin, à environ 250 km. L’ovni n’apparut sur aucun de ces radars. À la base aérienne de Shahroki,] un chasseur F-4 reçut l’ordre de monter immédiatement pour examiner l’ovni. Il était près d’une heure le matin. 15 minutes
plus tard, l’avion se trouvait au-dessus de l’aéroport.

Le pilote dit par radio : « OK, que puis-je faire pour vous ? » Le Général étant de retour au téléphone avec Pirouzi, lui donna des instructions qu’il transmit au pilote. Il ordonna de se diriger ‘vers 10 heures’ et d’examiner l’objet non identifié, volant alors à 12000 pieds (3600m). Le pilote réagit : « oui, je peux voir quelque chose. Êtes-vous certain que vous n’avez pas un avion à cet endroit ? » Pirouzi expliqua la situation du radar de l’aéroport, en ajoutant que cet objet n’était en aucun cas un avion ordinaire. [Nous ne savons pas, évidemment, si l’ovni avait détecté que le radar de l’aéroport ne fonctionnait pas, bien que ceci soit possible. Quoi qu’il en soit, à partir du sol, l’objet était seulement observable de manière visuelle. Par contre]

le pilote du F-4 pouvait le voir sur son écran radar. Pirouzi lui ordonna de s’en approcher, mais de ne prendre aucune action. [Il devait seulement l’identifier et donc le décrire par radio à Pirouzi et au Général Yousefi.]
Quand le pilote ne se trouvait plus qu’à 15 miles (28 km) de l’ovni, son système de communication et certains équipements électroniques cessèrent de fonctionner. L’avion maintenait cependant son cap, [ce qui permit de bien voir que] l’objet disparut brusquement. Quand le radar fonctionna de nouveau, l’ovni se trouva à une distance de 50 miles (92 km).

Alors commença une chasse qui amena le F-4 jusque près de la frontière de l’Afghanistan à l’Est et de nouveau à Téhéran. [Le pilote dit au début : « Je vole à Mach 2 et je suis à 50 miles derrière l’objet, mais je ne le rattrape pas. Cela ne sert à rien de le suivre encore. » Craignant de dépasser la frontière par inadvertance, il se dirigea vers Téhéran, mais l’ovni tourna également. Il poursuivit le F-4, le rattrapa et le dépassa.] Quand le chasseur se trouva encore à 170 miles (315 km) de Téhéran, l’ovni était déjà au-dessus de la capitale !

[Le pilote disait alors : « Je le vois devant moi. Sa forme est rectangulaire, comme avant. » Arrivé à environ 14 miles (26 km) de la tour, le pilote signala que chaque fois qu’il s’approchait de l’objet, celui-ci perturbait sa radio et tous ses instruments. « Mes aides à la navigation ne fonctionnent pas et la radio est morte, mais les moteurs et les lumières du tableau de bord fonctionnent normalement. » Quand les communications étaient rétablies, il
demanda : « Qu’est-ce que c’est que cet appel d’urgence ? »

Pirouzi expliqua que quatre autres avions l’avaient déjà entendu et le pilote répondit :

« Oui, j’entends maintenant quelques signaux de détresse. » Un peu plus tard, Pirouzi lui transmit l’ordre d’aller de nouveau plus près. « Quand il arriva à 20 miles (37 km) de l’objet, ses aides à la navigation s’éteignirent et sa radio était morte. » [Cela se passait maintenant à une distance supérieure à 14 ou 15 miles nautiques.] Pirouzi précise que la communication radio fut interrompue pendant qu’il me parlait, mais chaque fois quand la distance à l’objet augmenta de nouveau, tout rentrait dans l’ordre. Risquant d’être à court d’essence, le pilote
arrêta la chasse et retourna à Shahroki. L’objet se trouvait alors à 15 miles (27 km) de la tour et à une altitude d’environ 12000 pieds.]

Un second F-4 prend la relève

[À 01:40, le Général Yousefi ordonna la montée d’un second F-4. Il était presque immédiatement en contact radio avec Pirouzi et avec le pilote du premier F-4 qui lui demanda s’il pouvait voir l’objet. Il répondit : « oui, je peux », bien qu’il en fut encore séparé d’environ 100 miles (185 km). Quand le second F-4 n’était plus qu’à 20 ou 30 miles de l’objet, le pilote signala brusquement : ‘j’ai perdu tous mes aides à la navigation. Je ne peux pas aller plus près. Que puis-je faire ? » Le Général Yousefi lui ordonna de rester au-dessus de Téhéran, en effectuant des rondes à 15000 pieds. À ce moment, l’objet se trouva plus bas que lui et le pilote signala : « Je vois ses lumières. Il change très rapidement de position. Je ne peux pas le suivre. » Pirouzi ne disposa pas de l’aide de son radar, mais il ajouta : « nous pouvions tous voir l’objet à l’oeil nu. »]

Le récit suivant est basé sur ce que le pilote du second F-4 a raconté à Pirouzi après l’incident. « Quand je m’en approchai pour la première fois, il changeait constamment de position. Il tournait ainsi sur 70°. Il était évident pour moi que cet objet était très, très puissant et pouvait faire n’importe quoi. Quand il avait saisi que je voulais le suivre, l’ovni envoya un objet lumineux vers moi. Cela s’est passé quand je volais tout droit vers l’aéroport
de Mehrabad. » À la tour de contrôle, Pirouzi et ses collègues ont vu l’objet lumineux qui se détacha de l’ovni ‘mère’. [Cela sortit du premier objet et se dirigea à grande vitesse vers le F-4.] Le pilote s’exclama à la radio : « C’est environ 20 miles derrière moi. Cela me suit. Oh !

Maintenant… » La radio était morte. [Le pilote initia un virage et voulut tirer un missile AIM-9, capable de chercher la cible à l’infrarouge, mais à ce moment, le panneau de contrôle de l’armement s’éteignit et il perdit
toute communication (UHF et intercom). Le pilote s’engagea alors dans une plongée, pour s’écarter très rapidement du premier objet, mais l’autre le suivit à une distance d’environ 5km. Le F-4 continua à tourner et le second objet coupa alors à l’intérieur du virage.]

Quand l’avion passa bruyamment, à basse altitude, au-dessus de la tour de contrôle, Pirouzi et ses collègues virent une forme rectangulaire foncée, presque ‘assise’ sur le chasseur. [En fait, cet objet se trouva 500 pieds (150 m) plus haut, mais juste derrière lui. À ce moment-là, les communications radio avec le pilote furent interrompues au milieu de la phrase. Elles furent rétablies, quand le pilote se trouva au-dessus de Saveh, à quelque distance au sud de Téhéran. « Il m’a dépassé », dit le pilote. « Ma radio était morte. Je ne pouvais même pas communiquer avec mon co-pilote. » [Les F-4 ont en effet un équipage de deux personnes, en contact permanent par intercom.] Vu du sol, l’objet était lumineux et bien visible quand il se détacha de l’autre, mais au moment du passage, on ne perçut qu’une forme apparemment quadrangulaire foncée de 2 m x 2 m.

Un peu plus tard, le pilote signala : « Ils sont de nouveau ensemble. Le second objet a rejoint le premier. Ils stationnent l’un près de l’autre, presque comme s’ils se parlaient. Maintenant, ils sont réunifiés. » Le pilote amena alors son avion à 50.000 pieds (15000 m). Ensuite, il s’approcha de nouveau de l’ovni, mais il changea d’avis. Il communiqua par radio à la tour de contrôle : « c’est trop dangereux, je retourne (à la base de Shahroki). »

Un autre objet fait diversion

En descendant, il dit : « L’objet lumineux se divise de nouveau. Cela descend. Cela a atterri près de la raffinerie. La lumière est tellement forte que je vois presque tout sur le sol jusqu’à 2 miles (3,7 km) autour. » Pirouzi et les autres hommes de la tour de contrôle ont également vu la descente de cet objet lumineux, mais des bâtiments cachaient le lieu d’atterrissage. Tout ce qu’ils pouvaient voir était une luminosité dans le ciel près de la
raffinerie du faubourg Rey, au sud-est de Téhéran. [Cet objet lumineux semblait être sorti de l’autre côté du premier objet. D’après le pilote, il pouvait avoir un diamètre de 4,5 m. Il chuta à grande vitesse, tout droit vers le sol. L’équipage du F-4 s’attendait à ce qu’il s’écrase, mais il semblait se poser en douceur, ce qui fut suivi
d’une forte illumination des alentours. Le pilote communiqua par radio : « L’objet principal tourne lentement au-dessus de l’objet illuminé, situé au sol. C’est tellement lumineux, que je peux voir des pierres au sol. C’est comme en plein jour. »]

Le Général Yousefi ordonna alors au pilote de retourner à 6000 pieds, pratiquement au milieu, entre l’objet au sol et le vaisseau-mère. La même histoire se répéta : quand le F-4 arriva à 28 km de l’ovni, le pilote perdit toutes ses aides à la navigation. À court d’essence, le pilote était maintenant obligé d’atterrir. La lumière au sol n’était plus visible, mais l’ovni était encore dans le ciel. À 4 heures du matin, il commença à grimper.

[Il monta toujours plus haut, jusqu’à ce qu’il ne soit plus visible. L’équipage du second F-4 avait des difficultés pour récupérer sa vision nocturne en vue de l’atterrissage. Il a donc tourné plusieurs fois au-dessus de Mehrabad, mais chaque fois qu’il passait par la direction magnétique de 150° par rapport à l’aéroport, il perdait toutes les communications (UHF et intercom), tandis que le système de navigation inertiel oscillait de 30 à 50°.

L’unique avion civil qui s’approcha à ce moment de Mehrabad de ce côté signala également des défaillances
de communication, mais son équipage ne perçut rien d’anormal. Finalement, le F-4 atterrit en ligne droite à l’aéroport de Mehrabad. Pendant la descente, l’équipage du F-4 vit de nouveau un objet cylindrique et Pirouzi le vit aussi. Il ressemblait à celui de la figure 1.]

Dans la matinée (du dimanche 19 septembre), un groupe de gendarmes fut envoyé pour effectuer des recherches au sol. D’après un journal local, ils n’auraient rien trouvé d’inhabituel. [L’objet avait atterri dans le lit d’un lac asséché et l’équipage du second F-4 y fut amené en hélicoptère. Quand il fit des cercles du côté ouest, il capta cependant un très notable signal, émis par un ‘beeper’]. Ce récit montre que ce qu’on a appelé « l’incident de Téhéran » ne fut pas banal, mais nous voudrions évidemment en savoir davantage, surtout en ce qui concerne les réactions des autorités iraniennes et américaines. Comment se sont déroulées les enquêtes officielles et qu’est-ce qui en résulte ?

2. D’autres confirmations importantes

Les déclarations des pilotes, d’un ‘officiel’ et de deux techniciens

 Le 1er octobre 1976, le journal Iran Iimes publia à Washington DC, le récit de l’incident,tel que le pilote du premier F-4 l’avait vécu [5]. Il s’agit du Lieutenant Jafari, âgé à cette époque de 23 ans. Il décolla à 01:30 de la base de Shahroki, près de Hamadan. Il perçut l’ovni déjà quand il en était séparé de 70 miles (130 km). Il volait à vitesse supersonique, mais l’ovni ne se laissa pas approcher, même quand il le poursuivit à Mach 2.

Le journaliste a entendu l’enregistrement audio, où Jafari s’exclama un peu plus tard : « Quelque chose arrive derrière moi. C’est à 15 miles. Maintenant, à 10 miles. Maintenant tout près, je pense qu’il va me
fracasser (crash into me)… Il vient de me dépasser… en m’évitant de près. » Notons que dans les années 1960 et 1970, le Shah d’Iran acheta 32 F-4D et 177 F-4E [6]. Ces chasseurs supersoniques, construits par la firme américaine McDonnel Douglas, étaient équipés d’un radar Doppler pulsé (APQ-109 pour le F-4C et APQ-120 plus moderne pour le F-4E.) La carcasse des « Phantom II » contenait beaucoup de titane qui est léger comme
l’aluminium, mais ses alliages sont plus résistants. Le F-4 Phantom II peut voler à 2,23 Mach
et à l’époque, il a battu le record de vitesse de 2.585 km/h.

Le second pilote a précisé que son compagnon eut un « verrouillage radar » sur l’objet quand ils se trouvaient à 27 miles (50 km). La vitesse d’approche était alors de 278 km/h, mais à partir de 25 miles (46 km), l’objet maintint constamment la même distance. La dimension de l’écho radar (encore analogique) était comparable à celle d’un Boeing 707 et sa luminosité était très forte. Visuellement, la grandeur angulaire de l’objet correspondait à « la moitié de la dimension apparente de la Lune, mais sa luminosité était environ trois fois plus
forte que celle de la Lune. » Il y avait des lumières de couleur bleue, verte, rouge et orange, disposées suivant les contours d’un rectangle et clignotant alternativement de manière stroboscopique, mais à un rythme tellement rapide que toutes les couleurs pouvaient être vues en même temps. L’ovni avança d’ailleurs en sautant très rapidement d’un endroit à un autre. En outre, ce pilote s’est retrouvé dans une situation, où il fut lui-même pourchassé. À Téhéran, les journaux cessèrent de parler de cette affaire à partir du 25 septembre 1976, parce que ce jour-là, un journal local publia un article en anglais, pour décrédibiliser ce cas [5]. Cet article débutait en ces termes : « Et maintenant… l’histoire RÉELLE sur cet ‘ovni’.

Malheureusement, elle n’est pas aussi excitante que les racontars des deux derniers jours concernant cette ‘chose’ dont on prétend qu’elle eut l’audace de prendre en chasse deux jets de la Force Aérienne Impériale Iranienne à travers Téhéran… Cela sonne comme de la science fiction… Un des pilotes dit avoir vu un objet avec une lumière tellement intense qu’elle illumina le sol en bas. Mais l’apparition disparut bientôt et… c’est tout. »
Dans la suite, il est question d’un « officiel » qui aurait informé le journaliste, en affirmant que l’objet « n’a pas tourné et chassé les jets. » D’après cette « source », on aurait rapporté que « lorsque l’objet arriva jusqu’à 5 km des jets, toute l’électronique de l’avion cessa de fonctionner, qu’ils ont perdu le contact radio avec le sol et ne pouvaient pas tirer sur les objets comme ils en avaient l’intention. » L’officiel anonyme s’y opposa : « Non, Non. Les pilotes n’ont à aucun moment essayé d’ouvrir le feu et l’équipement électronique n’a jamais cessé de
fonctionner. » Pourquoi cette source serait-elle plus crédible que Pirouzi ?

L’article cité prétend ensuite que tout sur l’avion est contrôlé électroniquement et qu’on ne comprendrait donc pas comment l’avion a pu rester en l’air. Il y a aussi de l’hydraulique et le pilote du premier F-4 a même dit que les lumières du tableau de bord restaient allumées lorsque les instruments et les communications ne fonctionnaient plus. Ces lampes requièrent uniquement le passage d’un courant, tandis que l’électronique est bien plus complexe. Le journaliste considère que son informateur a « tout résumé », en disant que ce que les journaux ont écrit au début de la semaine était « exagéré. » Il ajoute, un peu laconiquement, qu’on n’a pas expliqué ce qui fut observé. L’intention de l’informateur est cependant très claire : il voulait « enterrer » ce cas et pour cela, il n’hésitait pas à désinformer le public. Par la suite, les autorités militaires américaines ont cherché à imposer le secret, le mieux qu’ils pouvaient. Il y avait cependant des sources d’information iraniennes et en 1982, Bruce Maccabee [4]

est même entré en contact avec deux techniciens américains qui étaient bien au courant. Henry est un ingénieur de la Westinghouse Corporation. Il participait à l’entretien des radars et de l’équipement électronique des F-4. Pour cette raison, il habitait près de la Base aérienne de Shahroki. Il fut réveillé par le décollage nocturne, très bruyant des deux jets et les premiers jours après l’incident, il ne fut pas autorisé à examiner l’avionique du premier F-4, revenu à Shahroki. Quatre jours plus tard, il pouvait le faire. Étant donné ce qui s’était passé, tout le monde était très étonné que l’ensemble des instruments, y compris le radar aéroporté, fonctionnaient de nouveau correctement. Bob, un autre ingénieur d’avionique de la firme Westinghouse fit exactement la même expérience pour le second F-4 à Mehrabad. Comment était-il possible que des équipements assez divers furent mis hors-service, mais s’étaient réparés tout seul ? On ne le comprenait pas.

Le rapport de l’Attaché militaire américain

L’organisation ufologique américaine NICAP (National Investigations Committee on Aerial Phenomena) obtint très rapidement, mais sous la table, un document secret concernait l’affaire de Téhéran. Il en publia des extraits [7] dès novembre 1976. C’est probablement ce texte qui incita Charles Huffer, enseignant au département des mathématiques de l’American High School à Berlin et membre de l’association Mensa, d’entreprendre une vigoureuse bataille administrative pour que le document original soit mis à la disposition du public. Il a
travaillé dans le cadre de la loi sur la liberté des information (FOIA). Les lettres qu’il échangea à partir du 8 mai 1977 sont accessibles [2] avec une note explicative de Huffer [8]. Il s’adressa d’abord à la CIA, ensuite aux services de Renseignement de la Navy et de l’USAF. Après cela, il s’adressa à l’Agence de Renseignement de la
Défense (Defense Intelligence Agency, DIA) qui est l’équivalent militaire de la CIA. Il essuya des refus et sa demande impliqua même des ‘bureaux’ du Joint Chief of Staff et du Secrétaire de la Défense aux États-Unis. Le 9 septembre 1977, il reçut enfin le document demandé de l’Assistent Secretary of Defense. Initialement, il émanait du MAO (Military Attache Office) à Téhéran. Voici ma traduction, où je mets certaines parties en italique.
Ce rapport fournit des informations concernant l’observation d’un ovni, le 19 septembre 1976.

 A. Le 19 septembre 1976, vers 00h30, le… (1 ligne supprimée) a reçu quatre coups de téléphone de citoyens, habitant la région de Shemira, à Téhéran. [Il doit s’agir du Général Yousefi, l’officier supérieur en charge, au poste de commandement de la Force Aérienne Iranienne à Téhéran.] Ils [les civils qui avaient téléphoné] disaient avoir vu dans le ciel d’étranges objets. Certains d’entre eux parlaient d’une sorte d’objet
semblable à un oiseau, tandis que d’autres disaient avoir vu un hélicoptère avec des lumières allumées. Il n’y avait pas d’hélicoptère en l’air, à ce moment… (1 ligne supprimée.)

Après qu’il [le Général] eut expliqué aux citoyens que ce n’étaient que des étoiles et après avoir parlé avec la tour de contrôle de Mehrabad [Pirouzi n’est jamais mentionné dans ce rapport], il décida d’aller regarder lui-même. Il remarqua un objet dans le ciel qui était semblable à une étoile, mais plus grand et plus lumineux. Il décida alors de faire monter un F-4 de la base aérienne de Shahrokhi, pour investiguer.

B. À 01h30, le matin du 19, le F-4 décolla et se rendit en un point, situé à environ 40 miles nautiques au nord de Téhéran. À cause de sa luminosité, l’objet étaient facilement visible à une distance de 70 miles nautiques. Quand le F-4 s’approcha jusqu’à 25 miles

[46 km !], il perdit toute son instrumentation et les communications (UHF et intercom). Il arrêta l’interception et tourna pour revenir à Shahrokhi. Quand le F-4 se détourna de l’objet et n’était apparemment plus une menace pour lui, l’avion regagna son instrumentation et ses communications. À 01 h 40, un second F-4 fut lancé. L’homme sur le siège arrière eut un verrouillage radar à 27 miles et à 12 heures [droit devant, avec] une vitesse d’approche de 150 miles par heure [278 km/h]. Quand la distance diminua jusqu’à 25 miles, l’objet s’éloigna à une vitesse qui était visible sur l’écran radar et il resta à 25 miles.

C. La grandeur de l’écho radar était comparable à celle d’un 707. À cause de la très forte brillance de l’objet, sa grandeur visuelle était difficile à discerner. La lumière qu’il produisait était celle de lampes stroboscopiques, arrangés suivant une configuration rectangulaire et alternativement en bleu, vert et orange. La séquence des lumières était tellement rapide que toutes les couleurs pouvaient être vues en même temps. Pendant
que l’objet et le F-4 qui le poursuivait volaient tous les deux vers le sud de Téhéran, un autre objet très éclairé, estimé avoir la moitié à un tiers de la dimension apparente de la Lune, sortit de l’objet initial. Le second objet, se dirigea tout droit vers le F-4 à une vitesse très élevée. Le pilote essaya de tirer une fusée AIM-9 Sidewinder vers cet objet, mais à cet instant son panneau de contrôle de l’armement s’éteignit et il perdit toutes
les communications (UHF et interphone.) Le pilote initia alors un virage et une descente très rapide pour s’écarter. Pendant qu’il tournait, l’objet se mit à sa poursuite, apparemment à une distance de 3 à 4 miles. Pendant que le pilote continuait à tourner, le second objet se dirigea vers l’intérieur du virage et retourna ensuite vers l’autre objet pour une jonction parfaite.

D. Peu de temps après que le second objet se réunit avec le premier, un autre objet sembla sortir de l’autre côté de l’objet initial, en descendant tout droit vers le sol à très grande vitesse. L’équipage du F-4 avait [alors] retrouvé les communications et le panneau de contrôle de l’armement. Il observa l’objet qui s’approchait du sol, en s’attendant à une forte explosion. Cet objet se posa doucement sur le sol, où il projeta une lumière très
brillante sur une aire d’environ 2 à 3 km [de rayon]. L’équipage descendit de son altitude de 25000 à 15000 [pieds], en continuant à observer et à marquer [mentalement] la position de l’objet. Ils avaient [ensuite] quelques difficultés pour adapter leur vision nocturne en vue de l’atterrissage. Après avoir tourné plusieurs fois autour de Mehrabad, ils ont pu s’engager dans un atterrissage rectiligne normal.

La suite de l'article est ici

 

 

 

 

 

 

 

 

E. Il y avait beaucoup d’interférences sur UHF et chaque fois qu’ils passaient par la direction magnétique de 150° à partir de Mehrabad, ils perdaient les communications (UHF et interphone), tandis que le système de navigation inertielle (INS) fluctuait de 30° à 50°. L’unique avion civil qui s’approcha à ce moment de Mehrabad connut [aussi] des défaillances de communication dans la même région (Kilo Zulu), mais il ne signala pas avoir vu quelque chose [d’anormal. Les pilotes ont cependant tendance à ne rien dire dans ce cas.] Pendant que le F-4 était engagé dans une longue approche finale [pour atterrir], l’équipage remarqua un autre objet de forme cylindrique avec de fortes lumières stables aux deux extrémités et une lumière pulsante au milieu. Suite à leur
demande, la tour [de contrôle] déclara qu’il n’y avait pas d’autre trafic connu dans cette zone. La tour ne l’a pas vu quand l’objet passa au-dessus du F-4, mais après que le pilote leur dit de regarder entre les montagnes et la raffinerie, ils ont pu l’apercevoir.

 

F. En lumière du jour, l’équipage du F-4 fut transporté en hélicoptère dans la région où l’objet avait apparemment atterri. Rien ne fut remarqué à l’endroit où ils pensaient que l’objet s’était posé (dans le lit d’un lac asséché), mais quand ils se mirent à tourner vers 10 l’ouest de cette zone, ils captèrent un signal pulsé très notable. À l’endroit où ce signal était le plus intense, il y avait une petite maison avec un jardin. Ils atterrirent et
demandèrent à ses habitants s’ils avaient remarqué quelque chose d’étrange au cours de la dernière nuit. Ces personnes racontèrent qu’il y eut un bruit intense et une lumière très brillante, comme un éclair. L’avion et la zone où l’objet est supposé avoir atterri sont examinés pour détecter des traces possibles de radiations... (deux lignes supprimées). Plus d’informations seront communiquées dès qu’elles sont disponibles. »

Ce document, appelé « mémorandum pour la documentation », fut rédigé par le Colonel Jerry Johnon et le Colonel Olin Mooy, officiers de l’USAF auprès du MAAG (US Military Assitance and Advisory Group) à Téhéran. Cet organisme avait été mis au courant par le Général Azarbarzin de la Force Aérienne de l’Iran. Le Colonel Mooy a assisté à l’interview du second pilote, mais il ne disposa que d’une courte version du récit du premier pilote[4].
C’est lui qui signa ce document, tandis que le Colonel Frank B. McKenzie du DAO (US Defense Attache Office) l’a envoyé par télétype aux instances citées dans l’introduction.

McKenzie dit à Bob Pratt, qui l’interrogea par téléphone, que cela faisait partie de leur job. Cet événement était inhabituel et il avait suscité une réaction importante dans les journaux locaux [3]. McKenzie a affirmé que les sources étaient multiples. La figure 3 reproduit la fin du document et montre qu’il a dû être « déclassifié », mais d’autres données sont encore toujours traitées comme un Secret d’État.

La découverte du ‘rapport d’évaluation’ de la DIA

À la fin de 1978, Todd Zechel, un des fondateurs du CAUS (Citizens against UFO Secrecy) découvrit un autre document remarquable. Il s’agit d’un rapport d’évaluation, rédigé déjà le 22 septembre 1976 par le Major Roland Evans de l’USAF, sur un formulaire préétabli. En 1979, Richard Hall a pu l’interviewer par téléphone. Il devint Colonel, mais en 1976, il était Analyste des capacités militaires pour l’Agence de Renseignement de la Défense (DIA) à Washington. Il a précisé [3] que son domaine de compétence était « la guerre électronique » et
que ce qui était important à ses yeux, c’est que plusieurs systèmes électroniques avaient été bloqués en même temps. « J’aimerais savoir comment cela est possible… Cela ne se limitait pas à un brouillage, mais coupa ces systèmes et les rendit complètement inopérants…
capacité électronique était très intéressante et cela dépasse de loin ce que n’importe quel pays que je connais est capable de faire…Ces effets électromagnétiques devaient être étudiés. »

 

Cette Figure 3 : La dernière partie du rapport du rapport de la DIA

La figure 4 fournit une copie de ce rapport d’évaluation, tel qu’il a été fourni. La qualité visuelle est médiocre, mais c’est un document qui prouve que le Service de renseignement technique des Etats-Unis attachaient une grande importance à ce qui s’était passé. Le sigle IR qui apparaît deux fois dans la partie supérieure désigne l’Iran. Dans les rubriques suivantes, il est précisé que « la fiabilité fut confirmée par d’autres sources » et que « la valeur du renseignement est élevée », c’est-à-dire unique, opportune et de signification majeure.

 

Figure 4 : Copie du rapport d’évaluation de la DIA

Sous la rubrique ‘remarques’, l’analyste à ajouté : « Un rapport exceptionnel. Ce cas est un classique, qui répond à tous les critères requis pour une étude valable du phénomène ovni :

a. L’objet a été vu par plusieurs témoins à partir de différents endroits (Shamiran, Mehrabad, le lit du fleuve asséché) et différents points de vue (aéroportés et au sol).

b. La crédibilité de beaucoup des témoins était élevée (un général de la Force aérienne, des équipages qualifiés de vol et des contrôleurs aériens expérimentés.)

c. L’observation visuelle fut confirmée par radar.

d. Des effets EM similaires ont été rapportés par trois avions distincts.

e. Il y eut des effets physiologiques semblables sur certains membres d’équipage (perte de vision nocturne due à la luminosité de l’objet).

f. Les ovnis ont fait preuve de manoeuvrabilité dans des proportions inhabituelles. » Il est normal que l’USAF s’inquiéta de la capacité de rendre inopérant différents systèmes électroniques et en particulier la commande de tir à des distances de l’ordre de 30 à 50 km. Il serait totalement illogique que cela n’ait pas fait l’objet de recherches plus approfondies, mais on n’a pas nécessairement compris comment cela fut réalisé.

Un document du Centre de Guerre Électronique


Des demandes introduites auprès de la NSA sur base du FOIA ont livré en 1981 encore un autre document intéressant. Il s’agit d’un article du Capitaine Shields, paru dans le « MIJI Quarterly » qui est éditée par le Centre de Guerre Électronique dans le cadre de l’USAF Security Service [9]. L’abréviation MIJI vient de « Meaconing, Intrusion and Jamming Incidents. » Le terme ‘Meaconing’ veut dire que la réception d’un signal de positionnement suscite le renvoi d’un autre signal à la même fréquence, pour brouiller le système de
navigation de l’émetteur.


Cet article reprend le contenu du rapport de l’attaché militaire, mais le Capitaine Shields disposait d’une version non expurgée, puisqu’il dit qu’à 00h30, quatre coups de téléphone arrivèrent en succession rapide au poste de commandement de la Force Aérienne Iranienne à Téhéran. Il mentionne aussi que l’officier supérieur n’a pas pu convaincre ceux qui appelaient, lorsqu’il leur dit que qu’ils voyaient des étoiles. Quant à l’objet lumineux qui
s’approcha très rapidement du second F-4, c’est le choix des mots qui importe : « Le pilote tenta de tirer une fusée AIM-9 sur l’objet nouveau, mais fut empêché par une perte de courant dans le panneau du contrôle des armements. Les communications UHF avec la tour de contrôle et les communications entre pilote et co-pilote étaient perdues simultanément. » Près de la maison où le signal du ‘beeper’ était le plus fort, « on prit des dispositions pour effectuer différents tests. » C’est plus explicite, mais comme il est normal pour des Services secrets, l’indication la plus significative est à la fois cachée et bien mise en évidence.

Il s’agit du titre : « Maintenant vous le voyez et l’instant après, vous ne le voyez plus. » L’auteur attire donc l’attention sur le fait que cet ovni avait la capacité de changer très brusquement de place en étant alors invisible. Cela ne l’a pas laissé indifférent.

La figure 5 reproduit ce titre et l’introduction [2]. Elle montre aussi que ce texte fut vraiment ‘secret’ avant de devenir ‘confidentiel’ et d’être enfin ‘déclassifié’. D’après la couverture de ce numéro de la revue MIJI, c’était seulement prévu pour le 31 décembre 2008.


Figure 5 : Le début de l’article de la revue MIJI, en 1978

L’introduction est révélatrice : « À un moment donné dans sa carrière, chaque pilote peut s’attendre à rencontrer des événements étranges, inhabituels, qui ne seront jamais expliqués de manière adéquate ou complète par la logique ou des enquêtes ultérieures. L’article qui suit raconte justement un épisode de ce genre, tel qu’il fut rapporté par les équipages de deux F-4 Phantom de la Force Aérienne Impériale de l’Iran vers la fin de 1976. Aucune information supplémentaire ou explication des événements étranges n’est apparue. Cette histoire sera stockée dans des classeurs et probablement oubliée, mais cela constitue une lecture
intéressante et peut-être perturbante. »

On sent une certaine frustration. Est-ce que personne ne fait attention à ces données ? Est ce qu’on nous cache les résultats des études qui s’y rapportent ou est-on incapable d’y voir clair ? Evans a détaillé son point de vue [3] : « Les effets EM étaient très intéressants pour moi, en tant qu’officier de guerre électronique… L’ovni n’a pas seulement brouillé les communications (en les couvrant d’autres bruits). Il les coupa. Il les rendit inopérants… Peu importe ce que sont les ovnis, ces effets EM devraient être étudiés… J’ai toujours trouvé
énigmatique que toute l’investigation fut abandonnée. » Au début de ses enquêtes, le Capitaine Ruppelt [10] eut également l’impression que l’USAF était incroyablement indifférente ou négligente en matière d’ovnis. Beaucoup d’autres données ont cependant démontré que ce type de recherches furent toujours menées de manière ultra-secrète. Le Centre de Guerre Électronique n’en était pas informé, mais les études sur des ‘sujets avancés’ ont toujours été soumises à une très forte compartimentation. Cet article démontre cependant
que ce Centre eut au moins connaissance de certaines données. En fait, on dirait que même la plupart des ufologues cherchent très peu à comprendre les effets EM des ovnis, pourtant bien documentés. C’est encore plus vrai de leur capacité d’effectuer des sauts brusques, de changer d’apparence et de devenir même partiellement ou entièrement transparents. Certains auteurs y ont même vu un argument pour envisager
« l’hypothèse paranormale. » C’est le cas, par exemple, de Hynek et de Vallée [10].

À mes yeux, ceci n’est qu’une solution de facilité, dont on doit se méfier aussi longtemps qu’on n’a pas exploité les indices disponibles pour comprendre la physique qui est sous-jacente à la propulsion et aux propriétés caractéristiques fondamentales des ovnis. Dans toute recherche, il y a une hiérarchie à respecter. Ces problèmes m’interpellent en tant que physicien et il y a des pistes à explorer, sans devoir faire appel à des espaces parallèles, par exemple.

L’interview du Général Azarbarzin Bob Pratt téléphona déjà le 3 janvier 1977 au Lt. Général Abdullah Azarbarzin, le numéro un de la Force Aérienne Impériale de l’Iran. Il confirma effectivement que cet incident eut lieu et marqua son accord pour donner plus de détails, mais c’est John Cathcart, éditeur du National Enquirer, qui réalisa cette interview par téléphone, le 4 janvier 1977. Nous en extrayons les parties les plus significatives [2]. Le Général précise, par exemple, que chacun des deux F-4 avait un équipage de deux personnes, qu’ils ont réalisé tous les deux un « verrouillage » radar sur l’ovni et que celui-ci a fortement perturbé l’électronique de trois avions : les deux F-4 et un avion civil. Le général a parlé de « jamming », ce qui désigne normalement un brouillage par d’autres signaux, mais ce terme peut être utilisé aussi dans un sens plus général. Azarbarzin insiste fortement sur le fait qu’on n’a jamais donné l’ordre de tirer sur l’ovni.

« Il était inoffensif. Nous n’avions aucune raison pour tirer dessus. Nous voulions seulement nous en approcher le plus possible. » Cela n’empêche pas que le pilote du second F-4 ait voulu tirer, lorsqu’il se sentit menacé. Cela résultait d’un réflexe d’autodéfense, naturel ou acquis. Lorsque le Général a interrogé ce pilote, il lui a dit : « tout était verrouillé (sur la cible), mais quand j’ai atteint la distance de tir, tout le système s’est éteint : le contrôle de feu, la radio, les aides à la navigation et même l’interphone. » Le Général confirme que le
mécanisme de la mise à feu fut bloqué à une distance de 15 à 20 miles de l’objet. [C’est considérable, mais n’implique pas qu’on a spécifiquement voulu empêcher le tir. Il est plus probable qu’on voulait en quelque sorte paralyser, sans effets permanents.]

Quand on interroge le numéro 1 de la Force Aérienne Impériale Iranienne sur les investigations ou études qu’elle compte encore entreprendre, le Général répond : « Non, non. Nous n’en faisons pas. Tout ce que nous avons fait, c’est de fournir toutes les informations. C’était la demande (request) des États-Unis. Nous avons donné toutes les informations à notre MAAG. Je pense qu’ils les ont envoyées à l’organisation aux État-Unis » [qui est en charge de ce type d’études.] « Nous n’avons fait rien d’autre depuis lors. » Vous voulez dire que vous avez transmis l’information à l’USAF ? « Oui. » Est-ce qu’ils l’exigeaient ? « Eh bien ! En réalité, ils ont cette procédure [institutionnalisée.] Si nous avions des informations sur les ovnis, nous devions simplement échanger toute cette information et c’est ce que nous avons fait. » [L’USAF attache donc beaucoup d’importance à ce type d’informations, sans qu’on puisse s’attendre à en recevoir en retour.]

Est-ce que vous considérez vous-même cet incident comme très étrange et inexplicable ? Le Général répond : « C’est vrai. Je peux le dire, parce que nous avons trouvé (found out) que la technologie qu’ils utilisaient pour perturber les systèmes électroniques était quelque chose que nous n’avions jamais eu et que nous ne possédons pas. Cela n’existe pas, puisque cela s’est produit dans une très large bande. Ce ‘jammer’ était capable de perturber différentes fréquences en même temps. C’est très inhabituel. »

Avez-vous vu des rapports des équipages impliqués ou avez-vous parlé avec eux ? « Je les ai interviewés. J’ai parlé avec eux. » Et vous croyez ce qu’ils disent, parce qu’ils sont des pilotes expérimentés ? Le Général est très affirmatif : « oui, oui, nous pouvions les croire. Il n’y a pas de doute. Il n’y a pas de doute. » Il mentionne alors qu’un des pilotes « a décrit la forme du cockpit… Il était hémisphérique. La couleur de la lumière à l’intérieur était
différente de ce qu’il y avait à l’extérieur.

C’était proche du jaune. » Rien qui ressemble à n’importe quel véhicule aérien ? « Non, non, non. Pas du tout. » Parfois les ovnis étaient beaucoup plus rapides que les F-4 ? « Oui, la vitesse fut estimée à Mach 3… C’est ce qu’on a calculé… Quant à l’accélération ultra-rapide, résultat du temps nécessaire pour passer d’une vitesse nulle à Mach 3, aucun autre objet volant [terrestre] n’en est capable. »

En 1994, on a interviewé plusieurs acteurs importants de l’incident de Téhéran dans le cadre d’une émission de télévision américaine [12]. Yaddi Nazeri [apparemment le copilote du premier F-4] a confirmé qu’ils ne sont pas parvenus à rattraper cet objet, bien que leur avion se déplaça à Mach 2. « C’est alors que j’ai pensé que c’est un ovni. Aucun pays n’avait ce type d’objet volant. J’ai donc pensé que cet engin est d’une autre planète. »
Le Général Yousefi qui ordonna la montée des F-4 reconnut que lui aussi, il acceptait cette idée. « À cause de l’expérience que j’ai vécue le 19 septembre 1976, je crois qu’il y a quelque chose là haut. Nous ne savons pas ce que c’est ou d’où ça vient. » Il précisa que le second F-4 essaya à nouveau de poursuivre l’ovni. Bien qu’il volait à Mach 2, il ne réussit pas à s’approcher de l’ovni. L’équipage décida alors d’atterrir à l’aéroport de Mehrabad, mais pendant l’approche, la tour de contrôle l’avertit que maintenant, il était lui-même suivi. Pirouzi raconta que le pilote était paniqué et que lorsque l’objet est passé au-dessus de Mehrabad, à une altitude de seulement 650 à 750 m, la tour de contrôle perdit tout courant, bien que d’autres parties de l’aéroport n’étaient pas affectées. L’ovni qui fut perçu à la fin était de forme cylindrique, aussi grand qu’un bus de tourisme, avec des lumières très fortes et continues aux deux extrémités et des impulsions lumineuses au milieu. [Ceci rappelle la
figure 1, étant donné que les lumières aux extrémités pouvaient avoir changé de couleur et être pulsées plus rapidement.]

Le Général Azarbarzin, également interviewé dans le cadre de cette émission, a précisé que le copilote du second F-4 a vu que l’objet avait la forme d’un disque et il a confirmé que le cockpit avait l’air d’une demi-sphère. À l’intérieur de celle-ci, on perçut une lumière assez faible, orange ou jaunâtre, mais pas d’équipage. Toute la commission d’enquête aurait été convaincue que l’ovni avait délibérément bloqué l’électronique des deux F-4 et de la tour de contrôle, [au lieu d’admettre simplement un effet secondaire du système de propulsion.]
Le Général fut très franc: « Je ne peux pas ignorer l’existence des ovnis. Ils essayent de trouver une voie pour contacter les gens de la Terre, [ce qui requiert une préparation, pour que ce contact ne soit pas trop bouleversant.] Azarbarzin aurait dit par ailleurs à Bruce Maccabee [13] que les rapports complets de l’investigation ont été remis à l’USAF. Le Gouvernement américain dispose donc encore d’autres documents que les trois que nous avons cités (venant de McKenzie, Evans et Shields). Il le fait sans doute dans l’espoir de pouvoir en tirer un avantage stratégique, mais il lui est également difficile de reconnaître qu’il a menti au monde
entier et désinformé la communauté scientifique pour un sujet d’une telle importance.

L’opinion d’un sceptique

L’incident de Téhéran est également très révélateur en ce qui concerne la méthodologie des soi-disant « sceptiques. » L’Américain Philip Klass en est un. Il a affirmé dans un de ses livres [14] que ceux qui le soir du 18 septembre 1976, ont téléphoné au contrôle aérien et au poste de Commandement de la Force Aérienne à Téhéran auraient simplement vu un objet astronomique, probablement Jupiter. Le reste serait dû à l’incompétence des pilotes et à des pannes purement accidentelles de leurs équipements.

J’ai vérifié que le 18 septembre 1976, Jupiter s’est levé à Téhéran à 21h38. À 22h30, ce qui est l’heure du premier coup de téléphone à Pirouzi, cette planète ne se trouvait évidemment pas au-dessus d’une maison au nord-est de Téhéran. À minuit, ce qui est probablement l’heure à laquelle Pirouzi observa lui-même le ciel, Jupiter se trouvait à une élévation de 27°45’ et dans l’azimut de 85°17’ par rapport au Nord. Ce n’est manifestement pas au nordest de la ville. Puisque Bruce Maccabee a indiqué sur une carte la position de l’aéroport de Téhéran et les endroits à partir desquels les premières observations visuelles furent signalées [15], nous pouvons même dire que la direction par rapport au Nord était au maximum égale à 50°, ce qui est encore loin de 85°. Toutes les déclarations de Monsieur Klass dans cette affaire sont ahurissantes, comme dans d’autres cas où il s’est exprimé. Il a retenu un seul élément : à l’oeil nu, la lumière ressemblait à celle d’une étoile, puisque cela correspondait à ses préconceptions. Il escamote toutes les autres données et est toujours décidé à combattre ce qui ne lui plaît pas. Pour lui, il ne peut pas y avoir d’ovnis, éventuellement extraterrestres. Ce n’est pas une hypothèse de travail, mais une idée fixe, obsessionnelle, faisant perdre le sens des réalités.

Conclusions

Les observations visuelles faites par six personnes à Téhéran, par le contrôleur aérien Pirouzi et ses collègues, par l’officier de garde au poste de Commandement de la Force Aérienne de l’Iran et par le Général Yousefi, ainsi que par les équipages des deux F-4 qui sont montés l’un après l’autre, donc par au moins 16 personnes, démontrent qu’il y eut réellement un objet insolite dans le ciel de l’Iran au cours de la nuit du 18/19 septembre 1976. Ceci est même confirmé par des verrouillages radar et des anomalies EM qui impliquent plusieurs pilotes de ligne. Il n’est pas réaliste d’affirmer simplement que tous ces témoins étaient des « personnes enclines aux fantaisies » et qu’il n’y eut « pas d’effets physiques. »

Le comportement de cet ovni était hautement remarquable, à cause de ses changements d’apparence, ses mouvements de saltation et sa capacité de se mouvoir à d’énormes vitesses, avec des accélérations fulgurantes. En outre, il était capable de rendre différents systèmes électroniques inopérants à une distance de l’ordre de 30 à 50 km.

Les intentions de l’intelligence qui se cache derrière le phénomène ovni se sont révélées de manière assez directe. L’ovni n’était pas agressif, mais il a réagi de manière préventive à ce qui aurait pu être menaçant. Il a cependant voulu attirer l’attention et démontrer sa supériorité. Cela a un sens pour une intelligence ET, effectuant parfois des expériences de type psychosociologique, pour voir si la société humaine est encore engluée dans des croyances et des préjugés ou si elle est capable de « voir » les faits tels qu’ils sont ? Est-ce que nous cherchons à les comprendre ? Avons-nous acquis une maturité suffisante pour qu’un contact ne soit pas traumatisant ? Ne devrions nous pas nous demander nous-mêmes pourquoi il y a encore toujours des blocages culturels, psychologiques et politiques à cet égard ?

Références
1. http://en.wikipedia.org/wiki/1976_Tehran_UFO_incident (1976 Tehran UFO Incident).
2. http://mufon.com/famous_cases/1976%20Iran%20Part%201%20MUFON%20Case%20File.pdf
3. http://www.ufoevidence.org/Cases/CaseSubarticle.asp?ID=209 (The Pentagon’s Classic UFO Case).
4. B. Maccabee : An update on the 1976 Iranian jet chase, MUFON UFO J. May 2006, 2-11, June 2006, 13-15.
5. L. Fawcett and B.J. Greenwood : Clear Intent. The Government Coverup of the UFO Experience. Prentice
Hall, 1984. p.81-86.
6. http://home.att.net/~jbaugher1/f4_44.html (Phantom with Iran).
7. Iranian Air Force Jets Scrambled, NICAP, The UFO Investigator, November 1976.
http://www.cohenufo.org/iranafjet.html (The Iranian AF Jet Encounter, 1976).
8. C.A. Huffer : Information Bulletin 7, 1-7, UFO SIG (Special Interest Group of Am. Mensa), 30 Sept. 1977.
9. H.S. Shields : Now You See IT, Now You Don’t, MIJI Quarterly, n°3, 1978, 8-12.
10. E.J. Ruppelt : The Report of Unidentified Flying Objects, Ace books, 1956.
11. J.A. Hynek and J. Valée: The Edge of Reality, Henry Regnery Co, 1975, voir p. xiii, 34, 60-61, 258-263
12. S. Michaels : Sightings, Simon & Schuster, 1996, p. 177-185.
13. http://www.answers.com/topic/1976-tehran-ufo-incident-1 (1976 Tehran UFO incident).
14. P.J. Klass : UFOs: The Public Deceived, Promeheus Books, 1983.
15. http://brumac.8k.com/IranJetCase/IRANIAN%20JET%20CASE.doc (Iranian Jet Case).

http://www.meessen.net/AMeessen/Teheran.pdf

 

L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)
L'incident Ovni de Téhéran Major Parviz Jafari (1976)

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article